Green­peace: la sug­ges­tion opti­miste « cochez la case »: la cam­pagne postale pour l’affaire judi­ci­aire de Thorp.

Exhibited by
Laura Parrota
Added
October 15, 2011
Medium of Communication
Direct mail.
Target Audience
Grand public, dons importants et individuels.
Type of Charity
Environnemental, animal.
Country of Origin
Royaume-Uni.
Date of first appearance

Le point de vu de SOFII:

Cette campagne est excellente sur tous les points et c’est pourquoi SOFII l’a déclaré membre de l’élite des meilleures campagnes de récoltes de fonds. À première vue, le formulaire de don parait bien sommaire, et pourtant c’est une brillante illustration de la générosité et de l’attachement des donneurs, pour une cause qui leur est chère, en temps difficiles. Il suffit juste de demander de façon appropriée.

Créateur:

L’idée d’une case à cocher demandant la somme de £250.000 (environ €303.000) est de Derek Humphries, le directeur general de l’agence de l’époque utilisée par Greenpeace, Burnett Associates. Chris Williams et Jan Chisholm étaient chef de récoltes de fonds et chef marketing à Greenpeace UK. Tous furent assez audacieux pour sélectionner l’idée de la case à cocher, quand beaucoup de clients auraient refusé. Les clients audacieux obtiennent du travail audacieux.

Résumé et objectives:

Récolter les fonds nécessaires aux frais judiciaires de l’affaire Thorp.

Contexte:

Au milieu des années 90, la compagnie « British Nuclear Fuels » qui a l’époque dirigeait de nombreuses centrales nucléaires pour le gouvernement Britanniques, attaqua en justice l’organisation activiste Greenpeace, qui essayait d’empêcher l’ouverture d’une nouvelle centrale à Thorp, dans le nord de l’Angleterre. Malgré le soutien de l’opinion publique, les avocats de Greenpeace pensaient le procès perdu d’avance.

C’est pourquoi Greenpeace fit appel à ses supporteurs afin de couvrir le cout du procès. Greenpeace anticipait le cout du procès à environ £250.000 (€303.000). Les donateurs répondirent généreusement et donnèrent considérablement plus que la somme requise.

La créativité de l’agence Burnett Associates fut extraordinaire et l’idée d’ajouter une case demandant la somme de £250.000 aux cotés des habituels £10, £20, £50 (€12, €25, €60) épatante et jamais vu auparavant.

Cette idée quelque peu loufoque et exagérée fut un succès. Un bienfaiteur alla même jusqu'à donner la somme de £200.000 (environ €242.500). Personne ne sait vraiment pourquoi il ne donna pas la totalité des £200.000.

Greenpeace perdu le procès d’un point de vu judiciaire, mais d’un point de vu moral le juge estima que ce que faisait Greenpeace était juste. C’est pourquoi il ordonna à Greenpeace de payer la somme symbolique d’un centime. La somme récoltée n’était alors plus indispensable à Greenpeace et donc il fut décidé de rembourser chaque don à qui le souhaitait. Seulement six personnes demandèrent à récupérer leur argent. Le généreux donateur de £200.000 n’en faisait pas parti. La plupart des bienfaiteurs qui avaient répondus à l ‘appel de Greenpeace leur dirent de garder l’argent, en ajoutant qu’ils avaient totalement confiance en l’organisation et savaient que ce surplus d’argent serait utilisé à des fins utiles et positives.

Parfois ça paie quand les choses ne vont pas comme on l’avait prédit.

Caractéristiques:

Même si quelque peu risqué et inattendu, la première fois qu’une somme si importante fut demandée sur un formulaire de don.

Influence et impacte:

Cette campagne est surtout une histoire de marque et d’image. L’audace de la case à cocher est tout à fait en marge avec l’image provocatrice projetée par Greenpeace. La campagne fut un réel succès mais n'offensa pas ceux qui ne pouvaient pas donner autant. Le fait que Greenpeace offrit à ses supporteurs de rembourser la totalité des dons ne fit que renforcer la confiance des donateurs envers l’organisation caritative. En montrant ses valeurs et un grand sens moral, Greenpeace réussi à récolter de l’argent en masse.

Résultats:

En plus de recevoir de nombreux courriers positifs, Greenpeace reçu en plus £16.000 (€19.500) en dons pour leur honnêteté, après avoir offert le remboursement de la somme récolté dans l’affaire Thorp.

Mérites:

Un exemple intelligent d’audace créative qui illustre parfaitement le sens du vieil adage : « si l’on ne demande pas, on obtient pas ».

À savoir:

Des six personnes qui demandèrent le remboursement de leur don, quatre d’entre elles n’avaient en fait rien donner à Greenpeace (Greenpeace n’u pas le temps de comparer les dons obtenus contre les réclamations faites). Il s’avère qu’en fait ces quatre personnes essayèrent de profiter de cette occasion pour soutirer de l’argent à Greenpeace !

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La peine d’essayer? Il s’est avéré que, sous forme de Greenpeace a risqué élevé paye grassement.
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Sellafield est une traitement nucléaire et ancien site de production d’élecricité, a proximité du village du Seascale on the coast of the Irish Sea in Cumbria, England. Précédemment détenue et exploitée par British Nuclear Fuels plc, depuis le 1er Avril 2005, il a été possédé par l’Autorité britannique de démantèlement nucléaire.

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